PUBLIE LE 18 octobre 2024 PAR Beatrice Copper-Royer

5 conseils pour profiter au mieux de son week-end

 

 

C’est l’un des grands problèmes de notre époque. Un mal insidieux, qu’on tait pudiquement, mais qui touche toutes les catégories de la population, salariés et free-lance, cadres et employés, jeunes et vieux. Ce mal ? Le GRDW (Gestion ratée du week-end). Combien d’entre nous en souffrent ? Combien ont l’impression, à l’heure du bilan, que le week-end leur a filé entre les doigts, qu’il était trop court, qu’ils n’ont pas pu faire tout ce qu’ils voulaient ? Chaque semaine, le même scénario sisyphéen se répète : nous approchons du vendredi soir le cœur rempli d’espoir, insouciants, prêts à vivre mille vies. Mais après le riant samedi – ce jour plein de promesses qui passe à toute vitesse

 

 

 

PUBLIE LE 6 SEPTEMBRE 2024 PAR BEATRICE COPPER-ROYER

Grossièretés, insultes : que faire quand votre ado dépasse les bornes ?

 

 

Lorsque nos ados nous appellent « daron » et « daronne », cela nous fait plutôt sourire. Et plus encore s'ils s'avisent de soutenir que le terme est l'apanage de leur génération... En revanche, il peut arriver à certains parents d'avoir les oreilles qui saignent en entendant des mots vulgaires ou orduriers dans la bouche de leur garçon ou de leur fille. Mais faut-il véritablement s’offusquer de les voir adopter un tel langage ?

 

 

 

 

PUBLIÉ LE 24 JANVIER 2024 PAR BEATRICE COPPER-ROYER

C’est le chouchou de maman. Fantasme ou réalité.

 

 

«  C’est le chouchou de maman » ou de papa ! Combien de fois n’ai-je pas entendu cette petite phrase, énoncée soit avec colère, soit avec tristesse, soit avec fatalisme par un frère ou une soeur qui s’estime moins aimé d’un parent.

C’est que me dit ce garçon de 14 ans, qui se plaint que sa jeune sœur de 9 ans échappe à toute contrainte : « c’est la petite princesse de maman, on ne peut rien lui dire, elle hurle pour un rien et c’est moi qui me fait engueuler ».   Pour Lorraine 15 ans, adolescente en crise, « Chloé c’est la préférée des parents. Elle fait tout bien, elle leur dit jamais rien. Forcément à 12 ans elle a toutes les permissions que j’avais à 14. » 

Ces plaintes récurrentes  dans la bouche de ces filles et de ces garçons sont -elles de l’ordre du fantasme ou de la réalité ?

 

 

 

PUBLIÉ LE 01 NOVEMBRE 2023

Les enfants et la mort d’un proche : peur, chagrin et ambivalence

 

La fête d’Halloween qui a pris pour les jeunes générations les allures d’une vraie fête, pleine de de rituels et d’excitation, nous fait oublier qu’en ce tout début du mois de Novembre, on se recueille dans des cimetières fleuris et que l’on prend un peu de temps pour honorer nos proches disparus.

Pour en recevoir régulièrement en consultation, je pense à tous ces enfants et ces adolescents qui ont perdu un parent ou un frère ou une soeur. Ils me touchent particulièrement, ayant été moi même une enfant endeuillée par la mort brutale de mon père quand j’avais dix ans.

Quand la mort survient de façon brutale, sans préalable, à la suite d’un accident ou d’une mort subite, l’émotion qui me semble dominer c’est la peur, la sidération.  C’est le coup de tonnerre dans un ciel serein et pourtant la certitude, comme me disait une jeune fille, « que « rien ne sera jamais plus comme avant ».

 

 

 

PUBLIÉ LE 01 OCTOBRE 2023

L’empathie dans l’enfance : une qualité qui ne va pas de soi.

 

La lutte contre le harcèlement scolaire est un enjeu essentiel. Espérons que nul n’en doute plus maintenant.  Les pouvoirs publics, à commencer par le ministère de l’éducation nationale par la voix du ministre Gabriel Attal, ont annoncé un certain de nombres de mesures pour tenter de venir à bout de ce fléau.

Parmi celles-ci, et sur le modèle du Danemark, des cours d’empathie seraient envisagés pour les plus jeunes. Une bonne idée car pour les enfants l’empathie ne va pas de soi, loin de là.

Quand  il rentre en maternelle à trois ans, l’enfant est dans une période dite de « toute puissance » celle où il voudrait que le monde tourne autour de lui et que les autres se soumettent à ses désirs. Voilà qui s’accorde mal avec la vie en communauté avec des enfants du même âge. Tous dans la même logique, ils vont vite être entre eux dans  la loi du plus fort. Moins on les aura habitués chez eux à respecter quelques limites éducatives, plus l’adaptation aux autres en classe va être compliquée.

 

 

 

PUBLIÉ LE 23 JUILLET 2023

Les vacances : une belle occasion de grandir.

 

L’école est finie et voilà un bon nombre d’enfants partis loin de chez eux, chez des grands parents accueillants, en colonies, dans des camps, en France ou à l’étranger pour les plus privilégiés. Loin des contraintes scolaires et de la routine quotidienne, les voilà libres de se détendre, de s’amuser et de découvrir de nouvelles expériences.

Les vacances scolaires d’été étant longues, les parents, quand c’est possible, envoient leurs enfants chez les grands parents, pendant qu’eux travaillent encore. 26% des enfants y sont accueillis. Ils retrouvent souvent des cousins et cousines, avec qui les liens sont parfois encore plus forts qu’avec leurs meilleurs amis. Pendant ces séjours ils vivent à un autre rythme, découvrent d’autres habitudes, se soumettent parfois à d’autres règles. Quand les grands parents vieillissent, ils s’adaptent à une certaine lenteur, peuvent être plus autonomes en rendant des services. Avec les plus alertes, ils découvrent des activités qu’ils n’ont pas l’occasion de faire pendant l’année et peuvent s’enrichir de ces découvertes : pêche, jardinage, bricolage, cuisine, certains vont révéler des talents et prendre confiance en eux.

 

 

 

PUBLIÉ LE 02 JUIN 2023

Parcoursup, une machine à décourager les élèves.

 

Je ne sais pas si les directeurs d’écoles et d’universités trouvent leur compte dans le recrutement de leurs étudiants sur Parcoursup, mais ce dont je suis certaine c’est que ce système ne fait pas du bien aux élèves.

Voilà des adolescents de 17 ou 18 ans, qui reçoivent sans explications ni justifications des fins de non recevoir, basés essentiellement sur des algorithmes. De bons élèves, voire de très bons élèves, sans soucis scolaires, ayant réussi leurs spécialités, voient se fermer les portes qui devaient les conduire là où ils avaient envie d’aller.  Comment ne pas être découragés, quand on leur signifie qu’il ne sert à rien d’essayer,  que le combat est perdu d’avance.  On peut, sans rêver, sans être taxé d’idéalistes inadaptés, souhaiter qu’on leur envoie des messages plus optimistes et encourageants. Oui ils savent que la vie n’est pas un long fleuve tranquille : Ils entendent à longueur de temps que la société va mal, que le monde est en danger. Mais en même temps on ne cesse de leur rappeler qu’ils doivent songer à leur avenir, qu’ils doivent savoir ce qu’ils veulent. Un mélange des genres déjà complexe, qui se termine, une fois leurs vœux exprimés, dans un climat de stress intense, par ces refus sans appel !

 

 

 

PUBLIÉ LE 29 MAI 2023

La violence numérique, un combat à mener et à gagner

 

Une adolescente de 13 ans, Lindsay,  s’est suicidée la semaine dernière dans le Pas de Calais. Une enquête est ouverte mais le directeur académique du Pas de Calais reconnaît qu’elle était victime de harcèlement au collège et que « le suivi aurait pu aller plus loin » ! Une autre élève de ce même collège  a témoigné être également victime de harcèlement et poursuivie sur les réseaux sociaux, l’accablant d’injures, ciblées essentiellement sur son physique. « Meure dans ta graisse, t’es tellement moche que tu mérites pas de vivre », son père effondré lisait ces messages à la journaliste, épouvantée comme lui par tant de haine.

Comment en est-on arrivé là ?